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MUSEOGRAPHIE

 

JEU FONDAMENTAL DE CONTRASTES ENTRE LES OBJETS ET LE LIEU
Le choix du château de Lavardens n'est pas anodin ;
Il est particulièrement adéquat dans ses volumes, sa matière, ses textures, son histoire pour organiser un ensemble de "contrastes forts" mettant en valeur les oeuvres.
Ils sont de plusieurs ordres :

.........Le LIEU.....//........l'OEUVRE.

le plein // le vide
le minéral. // le végétal
le statique//. le mobile
....... l'opaque. // le transparent
le lourd // le léger
le pérenne // l'éphémère
le passé, l'histoire // le présent, l'à venir



UNE EXPO EN 3D
: conquête de l'espace.
L'exploitation habituelle des salles se fait trop souvent à partir du plan,
en 2D : aux murs ou au sol, au mieux des objets posés sur socle.
L'idée est ici d'investir avant tout l'espace,
de s'installer au milieu/centre du volume de la salle.
La pièce devient alors "un espace contenant", le cocon, l'écrin,
au mieux de sa forme et de son rapport d'échelle.

 

CIRCULATION DU VISITEUR
La répartition des objets prévoit la plus libre circulation du regardeur.

Dans la mesure du possible celui-ci doit pouvoir faire le tour de l'objet.
Quant il ne le peut pas, c'est l'objet qui tourne.



NOTION D'ECHELLE
Le choix de l'objet se fait en rapport d'échelle avec la taille de la pièce.
Quand la pièce est très grande ou les objets trop petits ceux-ci sont alors réunis en groupe et forment ensemble une oeuvre.



EMERGENCE : différentes échelles de l'oeuvre.
La réunion du tout est plus que la somme des qualités de chacun.
L'oeuvre faite d'un ensemble d'oeuvres /
Aussi l'ensemble des salles fait une oeuvre par le lien de l'histoire.

 

LE CONTE : Le choix d'un fil conducteur.
Un conte qui introduit et prépare l'esprit à construire une suite de l'histoire soi-même, en la nourrissant de ce que la "bande sculptée", "la fresque" va ensuite proposer.
L'exposition annexera donc "le grand escalier" où l'on pourra lire ce conte d'introduction.
Il s'étalera en 9 séquences de lecture sur les 9 paliers de la montée.
A cela plusieurs raisons:
>> Ménager le souffle du visiteur : les arrêts de lectures sur les paliers permettent de ne pas arriver complètement essoufflé et d'entrer bien lucide et dispos dans le vif du sujet.
>> Le "sas d'entrée" va préparer progressivement les esprits, l'ouvrir à la proposition d'un monde particulier.
>> C'est aussi l'amorce de l'itinéraire dans l'expo qui, ensuite, devrait aller du "côté du stationnement" vers le "côté de l'errance".

 

PLUS DE TEXTE à partir de l'accès à l'étage noble.
Pour une plus grande liberté de l'imaginaire du regardeur, l'oeuvre n'est pas accompagnée d'un titre ou d'une notice explicative.
Pas de signature ; Encore moins l'aprition de l'image de l'auteur ou autre forme de sa revendication à l'être.
L'esprit n'est pas guidé/informé ; chacun s'y installe à l'échelle de sa pensée, de son imaginaire ou de son ressenti.
Pour stimuler une plus libre interprétation ces formes ne sont pas tout à fait menées à leur terme.
Voir "le troisième partenaire" (dans "le tissage": interactivité), l'image s'achève avec le regard de l'autre.

 

UN ITINERAIRE LIBRE .
Mais une logique latente à découvrir : la progression, des racines vers l'envol et autres nuances comme "l'exil"

 

PLUSIEURS NIVEAUX DE LECTURE
Le souci de rendre la visite agréable et accessible à tous, aux enfants comme aux adultes, aux profanes comme aux initiés m'a fait travailler sur plusieurs niveaux de lecture. De l'anodin jusqu'à l'intime.
Alternative : A l'entrée de la galerie, après la montée de l'escalier aurait pu être distribués trois ou quatre versions d'un schéma du château, comportant pour chaque pièce un commentaire, une histoire, un aspect conceptuel ou poétique, autobiographique. (Les types de lecture se distingueront par des feuilles dont le papier aura des couleurs différentes).
.Schémas sous-jacent :
>La suite du conte imagée : ceux qui restent, ceux qui se préparent à partir, l'envol...
>Une réflexion sur l'enracinement, l'intégration mimétique, le vouloir sans pouvoir, le choix, le cheminement vers, l'errance.
>Un aspect autobiographique
>Alternance lumineuse et éclairement.

 

SIGNALETIQUE
Néant > Ce n'est qu'à la sortie de l'expo que l'on trouve :
Un court texte sur la démarche
Les nom, prénom et contacts de l'auteur des oeuvres.
Un texte de pré-souscription à un livre pour mesurer l'opportunité de l'édition.
Joint : le plan du livre potentiel, condensé des notes et réflexions saisies durant les neuf années qu'a duré la démarche à ce jour.

 

CAPTAGE DES RETOURS
Posé sur un socle le "livre d'or" recueille impressions,
noms et adresses, adresse mail des pré-souscripteurs.

 

ACCROCHAGE
En dehors des pièces posées au sol (2 sur 43U), soclées (9 sur 43U) qui marquent le "côté du stationnement" toutes les autres sont suspendues, permettant ainsi d'introduire le mouvement, rotation, balancement selon qu'elles soient portées par un ou deux points
5 sur 43U font l'objet d'un accrochage mural, les plus petits.

 

IMAGE ET REBOND D'IMAGE
Au delà de l'exposition à été réalisé toutes une série de rebond d'image dont certaine apparaîtront dans le livre qui devrait être publier sous les aspect suivant :
- Objet qui fait image
- Son ombre
- Son reflet
- Contre jour (ombrer chinoise)
- Photo
- Dessin
- Image dérivée
- Image multipliée (kaleï)
- Vivimage : l'image interactive (site, cd rom) (vidéo)
- Et l'image "Mémorielle", celle restée dans le souvenir